Ce premier des trois stages annuels qui se déroulent à Vanves chaque saison sportive, n’a pas dérogé au respect des principes fondamentaux qui nous animent : bonne humeur, bonne humeur et… bonne humeur !

 

Le programme de ces deux jours mixait pratique technique et méthodes d’enseignement puisque ce stage est validant pour la formation au Brevet Fédéral.

Pour la partie technique le samedi : Nikkajo tachi ai…mais à rebrousse-poil !

Partir de la fin pour revenir au début, pas facile pour certains qui ont l’habitude de suivre l’ordre de la liste. Pourtant l’exercice est intéressant car il fait davantage ressortir les liens entre les différentes techniques.

Ce cheminent en marche-arrière rappelle aussi qu’il est important, lorsque l’on arrive à la fin, de savoir revenir au début pour mieux voir les choses et en découvrir de nouvelles.

 

Après la pause-café et quelques douceurs, place à la partie pédagogique avec des mises en situation d’enseignement.

Les cobayes (volontaires désignés d’office pour certains) qui se sont prêtés à l’exercice, n’ont pas manqué d’inspiration pour démontrer et expliquer la technique de leur choix. Au fil des stages, l’aisance se gagne et les bonnes pratiques également.

Au détour d’une démonstration, c’est ainsi que nous avons pu apprécier l’esprit créatif de l’un de nos participants, qui a combiné deux techniques en une, manifestement à l’insu de son plein gré. Ce petit passage fortuit par le Soden permit de mettre en évidence tout l’intérêt de comprendre et appliquer les principes fondamentaux qui régissent les techniques en Daïto Ryu, pour avoir une pratique plus libre et intuitive.

 

Comme tout bon stage qui se respecte, photo de classe avant de regagner les vestiaires.

 

En guise d’interlude, l’Assemblée Générale de notre fédération a assuré la transition administrative par des échanges tous aussi riches et pertinents.

Pour terminer cette première journée, expédition gustative au Barbezingue, où nos deux brillants représentants de la Confédération Helvétique nous ont fait un bel exposé sur l’unité (ou pas…) des cantons, avec une insistance toute particulière sur le cas du Tessin. Il nous tarde de connaître la suite au prochain stage !

 

Dimanche matin, évènement exceptionnel : l’horaire fut respecté ! Le célèbre quart-d’heure français, si cher à nos amis suisses, n’est plus qu’une légende urbaine. Il faut savoir remettre les pendules à l’heure quand cela devient nécessaire, quoi qu’il en coûte !

Pour compenser avec les efforts de la veille, techniques et gastronomiques, cette matinée dominicale fut placée sous le signe de la recherche de sensations.

 

En première partie, c’est le bois des bokuto qui a parlé.

En Onoha Itto Ryu, il y a deux catégories de pratiquants : ceux qui ont des tsuba et ceux qui ont mal aux doigts ! Etrangement, le passage de la seconde catégorie vers la première se fait très vite et c’est tant mieux car cela permet de profiter pleinement de l’engagement qu’il est possible de mettre dans les mouvements.

 

Pour la seconde partie de la matinée, retour au travail technique à mains-nues…mais les yeux bandés.

Se libérer de toute subjectivité induite par l’interprétation de ce que nous voyons pour se fier à ce que nous percevons, tel était le but de l’exercice.

Chacun a pu faire l’expérience de cette approche pédagogique qui crée naturellement une bulle entre deux partenaires et les relient à leur environnement. Sur un plan technique, rapidement le geste gagne en précision et en efficacité, sans artifice : le geste juste.